Je ne m’attarderai pas à vous raconter ma virée dans le sud de la Thaïlande où je n’ai fait que lézarder à la plage et à la piscine car pour la première fois en 2 mois, je ressentais le besoin de faire une pause.
Tout ce qu’il faut retenir c’est que j’ai passé quelques jours de détente sur les îles de Koh Tao et Koh Phan Ngan et que je me suis rendue à Krabi où j’ai juste eu le temps de passer une journée à Railay Beach. Entre temps, je suis tombée malade et Marc m’a abandonné à mon triste sort et a reprit la route seul de son côté.





Je suis donc légèrement euphorique lorsque j’atteins enfin Chiang Mai, après 29h de trajet ! Malheureusement, la réception est déjà fermée lorsque j’arrive à l’hostel. Impossible donc de faire mon checking et de récupérer mon lit tant convoité…
J’appelle aussitôt la propriétaire de l’établissement, la suppliant presque de venir m’ouvrir car il est hors de question que je passe une nuit dehors dans l’état de fatigue où je suis.
Sans surprise, la petite dame est d’une humeur massacrante quand elle arrive sur les lieux mais cela m’importe peu du moment qu’elle vienne m’ouvrir.
Une fois les clés de la chambre en main, je fonce me coucher soulagée de pouvoir enfin dormir dans un vrai lit !
Le lendemain, j’entreprends la visite du centre historique de Chiang Mai à pieds pour aller découvrir les différents temples de la ville. Deux temples retiennent particulièrement mon attention : celui de Wat Chedi Luang pour son architecture et celui de Wat Phra Singh.





Il n’est pas tard lorsque je regagne l’hostel car je dois me préparer pour ne pas manquer une miette du Loy Krathong Festival qui a lieu en ce moment même à Chiang Mai.
Il s’agit d’une fête bouddhiste célébrée à travers toute la Thaïlande. Elle donne lieu à un spectaculaire lâcher de lanternes sur le pont de Nawarat.
Durant cette fête, les thaïlandais mettent également à l’eau des petits radeaux appelés « Krathong » aux abords des rivières et des canaux. Ils sont soigneusement confectionnés par leur soin et sont décorés avec des feuilles de bananier, des fleurs, des bougies et trois bâtons d’encens. Certains sont vraiment impressionnants. Il y a même un concours organisé pour désigner la plus belle embarcation.
Il est donc 19h quand je me rends en centre ville pour admirer toutes les lanternes qui scintillent à chaque coin de rue. Comme c’est beau ! Il y en a de toutes les tailles et de toutes les couleurs !
Je file alors au Nawarat Brigde pour assister au fameux lancer de lanternes où je retrouve Marc par le plus grand des hasards devant le 7 eleven ! (Un équivalent du Monoprix en France)








Nous décidons de poursuivre la soirée ensemble. Chacun de nous achète une lanterne. Marc passe une éternité à écrire tous les noms de ses proches sur la sienne. Quant à moi, flemmarde que je suis j’écris simplement « vers l’infini et l’au-delà » avant de la propulser dans les airs !




C’était un moment très convivial et j’étais vraiment contente de le partager avec lui.
Le lendemain matin, la propriétaire de mon hostel me signale que je dois partir car l’auberge est pleine à craquer avec le festival et comme une idiote, j’ai oublié de réserver ma 3ème nuit !
Je me suis donc retrouvée à passer la matinée entière à chercher un endroit où dormir sans grand succès car tout était complet partout.
C’est donc totalement désespérée que j’appelle finalement Marc en renfort pour lui demander s’il reste de la place dans son auberge de jeunesse. Par chance, la sienne n’est pas remplie mais se trouve à une sacrée trotte.
Une fois les sacs déposés à l’hostel, je décide d’aller visiter le Silver Temple où j’ai la surprise de découvrir que les femmes ne sont pas admises à l’intérieur !
Apparemment, nous avons deux fois plus de pouvoir que les hommes et si nous avons le malheur d’entrer dans l’enceinte du temple, nous faisons fuir son Karma. Moui ouai… Bon tant pis ! Il est quand même beau vu de l’extérieur.



J’aperçois un atelier de sculpture sur plaques d’argent près du temple. Je m’arrête un instant pour admirer le travail méticuleux des ouvriers.



A la tombée de la nuit, je rejoins Kayla une américaine rencontrée plus tôt dans le bus pour assister à la parade de clôture du festival de Loy Krathong près de Tha Phae Gate. Nous avons regardé les chars défilés pendant plus de 3h. C’était magnifique mais interminable. J’ai cru qu’on allait y passer la nuit !






Après le défilé, nous nous sommes promenées le long de la rivière (très animée en raison du festival). Nous avons mangé sur le pouce et avons continué notre petite balade digestive avant de nous arrêter à un stand aux allures de fête foraine.
C’était une sorte de pêche à la ligne. Le principe était enfantin. Il fallait attraper un œuf en plastique qui renfermait un numéro à l’aide d’une canne à pêche. Si l’on tombait sur 0 c’était perdu et si l’on tombait sur un chiffre on remportait la peluche associée au numéro.
J’ai aperçu des peluches Buzz l’éclair à la clé ! J’ai alors tenté ma chance mais j’ai découvert un 0 à l’intérieur de mon œuf… Tant pis et tant mieux, au moins, je n’aurai pas à me le trimballer !



Encore une belle journée, bien remplie. Je rentre finalement me coucher à l’hostel. Marc me passe un coup de fil et me propose de le rejoindre dans un bar mais je ne suis vraiment pas d’humeur à faire la fête. Ma famille et mes amis me manquent et c’est en pensant à eux que je pars me coucher ce soir-là.
Dernier jour à Chiang Mai, je décide de me rendre à Doi Suthep, le temple le plus sacré de Thaïlande paraît-il. Il se trouve perché en haut d’une montagne. C’est vrai qu’il est beau mais qu’est-ce qu’il est bling bling. Je me rends compte que je commence à saturer de voir des temples et des bouddhas tous les jours.




Je décide de poursuivre ma visite en me rendant au Palais Royal situé un peu plus en hauteur dans la montagne. J’explique au chauffeur de taxi où je souhaite me rendre, il me fait alors signe de monter.
Je m’étonne aussitôt qu’il reprenne la route en direction de Chiang Mai, c’est à dire qu’il redescende alors que sur ma carte le Palais semble être situé plus haut que le temple de Doi Suthep.
Je redemande alors plusieurs fois au conducteur si nous sommes sur la bonne route et ce dernier m’assure avoir pris le bon chemin.
Après 15 minutes de descente, ce que je redoutais se produit ! Il s’arrête devant un énorme bouddha au beau milieu de nulle part et m’annonce que je suis arrivée ! C’est bien ce que je pensais, il n’a absolument rien compris.
Je décide de descendre sans payer et je trouve un autre taxi qui lui par contre me fait payer double la montée. Et en plus de ça, la visite du Palais n’en valait vraiment pas la peine. Si j’avais su, je serai restée dans le premier taxi et serai retournée directement sur Chiang Mai !
En tout cas une chose est sûre, pour moi les taxis en Thaïlande c’est terminé. Ce n’est pas la première fois que je suis confrontée à ce genre de galère mais cette fois, ce sera bel et bien la dernière !