Il est 16h quand le train arrive en gare d’Ayutthaya, la seconde étape de mon voyage en Thaïlande. Bangkok va me manquer ! Marc est légèrement déçu car il est trop tard pour faire quoi que ce soit aujourd’hui. Tant pis, au moins on sera en forme demain !
En sortant de la gare, je le supplie de prendre un tuk-tuk. Hors de question de porter mon sac jusqu’à l’hostel ! Faut dire qu’il pèse une tonne avec tous mes nouveaux vêtements…
Marc acquiesce sans broncher et c’est sans trop de difficulté que nous arrivons à trouver assez rapidement un chauffeur pour nous y conduire.
Aussitôt les sacs déposés, nous rejoignons Thomas en centre-ville arrivé quelques heures avant nous.
Nous passons la soirée à flâner dans le centre et il n’est pas tard lorsque nous regagnons sagement notre hostel où nous faisons la connaissance de Mathilde dans le dortoir. Elle aussi est française et voyage seule !
D’un commun accord, nous décidons de tous nous retrouver à 10h le lendemain matin pour partir à la découverte des ruines de la ville d’Ayatthuya à bicyclette.
Comme prévu, tout le monde est au rendez-vous le lendemain matin (enfin à une demi-heure près) et c’est partit pour une journée intense à pédaler à travers toute la ville. Au programme : des temples, des édifices plus ou moins bien conservés et de gros fous rires à 4.
Nous dînons sur le pouce avant de rentrer nous poser sur la terrasse de l’hostel autour de bières fraîches. Nous sommes rejoints par Javier, un espagnol dont la joie de vivre est contagieuse. Lui aussi voyage seul et après avoir échangé toute la soirée ensemble, il décide de se greffer à nous pour aller visiter la cité des singes à Lopburi le jour suivant.
Il est 12h quand Marc, Thomas, Javier, Mathilde et moi arrivons à Lopburi le lendemain. On est tout de suite impressionnés par la quantité de singes qui nous entoure. C’est simple, il y en a partout : dans les rues, aux abords des magasins, sur les trottoirs… J’ai le sentiment de me retrouver sur « la planète des singes ».
Nous rejoignons le temple de Phra Prang Sam Yod, un véritable sanctuaire pour les primates. A peine arrivés à l’entrée du site, les singes s’amusent à rebondir sur nos têtes. Ils nous grimpent littéralement dessus par 2 ou 3.
Après m’être fait tirer ma casquette par un macaque au bout de 10 minutes, je décide de me faire un chignon lassée de me faire agripper les cheveux à tout va. Ma nouvelle coiffure n’aura pas fait long feu. Les singes se sont littéralement acharnés dessus en le mordant et en le tirant dans tous les sens !
Au bout d’une demi-heure, Mathilde réfrène mon enthousiasme en me montrant son bras ensanglanté. Elle vient de se faire mordre par un singe ! Elle m’explique que le primate voulait lui piquer ses bracelets mais qu’elle ne s’est pas laissée faire et l’a aussitôt repoussé. Le singe vexé serait alors revenu à la charge et l’aurait mordu pour lui montrer son mécontentement.
La réalité nous rattrape tous et nous prenons conscience de la gravité de la situation. Même si les singes me paraissent en bonne santé, la rage reste une maladie présente en Thaïlande. Le danger est bien réel, il ne faut donc pas prendre les choses à la légère ! Nous décidons alors de quitter l’endroit.
Avant de partir, j’aperçois sur les hauteurs du temple le singe qui m’avait volé ma casquette. Il l’empoignait fièrement, comme s’il voulait me narguer de loin ! Sale bête va.
C’est donc à Lopburi que nos routes se séparent avec Mathilde qui après s’être fait mordre, s’est empressée d’aller à l’hôpital pour bénéficier du vaccin contre la rage.
Les garçons et moi reprenons la route vers Bangkok un peu secoués mais soulagés que Mathilde ai pu être prise en charge assez rapidement. Il est presque minuit quand nous regagnons la capitale thaïlandaise. Je nous dégote un hôtel où passer la nuit à un prix imbattable pour le quartier de Khao San Road mais celui-ci était dans un état si déplorable que nous décidons d’en changer à peine arrivés (ce qui a bien évidemment eu pour effet de mettre en rogne le propriétaire de l’établissement qui nous a presque jeté à la porte !).
Nous finissons par poser nos valises deux rues plus loin avec une furieuse envie d’aller faire la fête histoire de nous changer un peu les idées. Malheureusement, je suis dans l’incapacité de vous raconter les croustillants détails de cette soirée car moi-même je ne m’en souviens plus très bien… !
1 commentaire
La tante relou ! Bois pas trop quand même !! Je me disais aussi pas de storie aujourd’hui !!! Une longue rédaction !! C top!! Bisous bisous